Bon nombre de professionnels passionnés sont attirés par le métier de prothésiste ongulaire. Selon la CNEP ou la Confédération Nationale Artisanale de l’Esthétique et de la Parfumerie, 15 % du marché de l’esthétique rassemble l’onglerie. Cela rend ainsi le marché propice à l’entrepreneuriat. D’ailleurs, 75 % des bars et salons de beauté appartiennent à des indépendants. Si vous avez envie de vous lancer, on vous livre tous les essentiels du métier. En commençant par les différents types de prothésistes, les règles à suivre et les formations.
Les différents types de prothésistes
Deux types de prothésistes ongulaires existent. L’un se spécialise dans l’extension ou la réparation des ongles, l’autre réalise des manucures simples ou élaborées en complément du premier. Le métier en soi, que ce soit à domicile ou en institut, concerne l’esthétique de l’ongle et son rallongement. L’activité de prothésiste ongulaire consiste à :
- poser de faux ongles avec capsules ou gel pour permettre une extension. L’objectif est d’allonger et embellir l’ongle, parfois rongé ou cassé ;
- façonner les ongles à l’aide de la résine ;
- décorer d’une manière créative ;
- combler et déposer le gel des ongles ;
- poser des vernis classiques ou semi-permanents. Cela s’accompagne la plupart du temps d’une manucure. Diverses couleurs subsistent pour tous les goûts, des couleurs les plus nudes aux motifs fantaisistes !
Pour plus d’informations sur le métier de prothésiste ongulaire et les formations à suivre, visitez le site spécialiste en la matière : institutlaugier.com.
Exercice du métier
En salon ou en institut
Plusieurs possibilités s’offrent quant à la pratique du métier. En majorité, les professionnels de beauté travaillent de manière indépendante et exercent la profession de prothésiste ongulaire dans différents endroits. Certains décident d’ouvrir leur propre salon ou institut ongulaire. Dans ce cas, vous n’aurez pas besoin du statut d’auto entrepreneur, car il n’est peut-être pas le plus adapté à cette option. En effet, le plafond imposé ne vous permettra pas de couvrir les différents frais qu’engendre un local. Cela regroupe entre autres le loyer, l’ameublement, la décoration et les éventuels travaux.
A domicile
D’autres effectuent le travail de prothésiste itinérant et proposent des services à domicile. Une autre possibilité est également de se déplacer chez vos clients, dans les instituts de beauté ou dans les salons de coiffure. Vous pourrez aussi effectuer votre travail dans les bars à ongles à l’occasion de missions ponctuelles, dans des foires, au sein des marchés ou lors des divers salons pour des évènements exceptionnels, etc.
Devenir prothésiste ongulaire
Le profil du professionnel
Devenir prothésiste ongulaire en auto-entreprise requiert bien des qualités. Parmi celles-ci se trouvent la minutie, l’habilité, le sens de la communication, la concentration et la créativité. En plus de disposer d’une grande adaptabilité à la clientèle, le prothésiste doit avoir de l’écoute et du contact. Enfin, ce professionnel est une personne qui possède de la rigueur et de la technicité.
Les règles d’application
Comme dans toute pratique de métier de beauté, le prothésiste ongulaire doit avoir une bonne hygiène, surtout ceux qui pratiquent à domicile. En outre, ils devront avoir eux-mêmes des mains constamment propres et désinfecter leurs instruments plus que régulièrement. Par ailleurs, la pose de faux ongles ou le limage doit être de bonne qualité, c’est-à-dire qu’une bonne technique de travail devra être mise en oeuvre. Cela évitera de créer certains désagréments aux clients, à l’instar des mycoses, des ongles cassants et fragiles et des déformations.
Ce qu’il faut éviter
La prothésiste peut refuser certaines interventions sur les ongles de son client. En effet, elle n’a pas le droit d’effectuer une pose d’ongles sur les jeunes de moins de 16 ans. En effet, leurs ongles ne sont pas encore assez matures et l’intervention pourrait causer des malformations. Les clients qui souffrent d’allergie à l’un des produits utilisés par le prothésiste doivent également être très prudents. De plus, ceux qui suivent un traitement antibiotique ou de stéroïdes sont normalement exclus de ces soins de beauté. Il est à noter que les femmes enceintes au-delà de leur 7e mois de grossesse et les personnes devant subir une opération chirurgicale ne peuvent pas faire de pose d’ongles.
Quelle formation pour devenir prothésiste ongulaire ?
Comme mentionné plus haut, le premier type de prothésistes ongulaires est celui qui propose uniquement du stylisme. Le second quant à lui offre en plus du stylisme les manucures. Le premier ne demande aucun diplôme ni qualification particulière pour exercer. L’essentiel est de connaître les bases du métier. Le second en revanche implique d’être titulaire d’un CAP en soins esthétiques et corporels. Aussi, les prothésistes ongulaires doivent avoir un diplôme égal ou supérieur enregistré au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).