IceBreaker, pour les timides du premier rencard

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IceBreaker, lancé mi 2014, veut tordre le cou aux débuts de conversations plats en proposant, comme son nom l’indique, d’être un véritable briseur de glace. On se connecte en un clic via son Facebook (ou un compte mail) comme toute application qui se respecte, et rapidement, on a un profil mis à jour. Détail amusant, la connexion via Facebook créé un mini bug : chez la majorité des garçons s’affiche, sous le prénom, le lycée. Ok, Sébastien, 27 ans, du lycée Saint-Esprit, “IceBreakons“ ensemble !

 

Le principe ? 

 

Dans un environnement glacial ponctué de mignons pingouins, on répond, dès notre première connexion, à trois questions qu’on aura choisies dans diverses catégories (personnalité, amour, etc), loin d’être bêtes et pleines d’humour. On choisit, par exemple, ce qu’on ferait avec un euro : 1) on gratte un banco pour doubler la mise 2) on prend un café au bar 3) on fait une heure de vélib’. Sachez-le, il faut payer 99 centimes pour poser des questions coquines… Avec notre géolocalisation activée s’affichent les profils des garçons inscrits sur notre écran. Sur le même principe que Tinder, on passe, ou, si le profil nous plaît, on appuie sur la photo, et on répond religieusement aux trois questions choisies, par exemple, par Sébastien-du-lycée-Saint-Esprit. Contrairement à notre questionnaire personnalisé surréaliste sur les bords, pour ne pas dire débile, (quelle Brigitte préfères-tu ?), Sébastien a bien envie de rencontrer l’amour vu le choix de ses questions, à nous demander si on porte du parfum, où aimerait-on passer la première nuit (chez toi, chez moi, à l’hôtel) et si on pleure quand on rompt…

 

Le plus 

 

IceBreaker est très ludique. On se surprend à vouloir répondre à toutes les questions posées par des inconnus, essayant d’anticiper leurs goûts selon leur faciès. (Tiens, lui, il a bien une dégaine à préférer les filles qui s’habillent comme Nabilla pour un premier rendez-vous…)

 

Le moins : si IceBreaker est un vrai “lanceur de conversation“ (pratique pour les garçons timides), la magie des bons mots et des questions marrantes ne dure pas : on reçoit vite un typique “salut ça va“, qui nous ferait presque retourner fissa sur Tinder. Et puis, ce concept est-il vraiment efficace ? En voyant le peu de connivence dans nos réponses, on est clairement moins tentée d’engager la conversation, alors que potentiellement, une histoire d’amour pourrait très bien se vivre avec un homme qui préfère Brigitte Bardot à Brigitte LaHaie, et nous pas (ou le contraire).

 

PlayMe, pour les fans de “Questions pour un champion“

 

Après quelques problèmes de connexion, on arrive enfin sur la home de PlayMe et de ses “joueurs“. Toujours sur le principe de zapping, on passe d’un profil à un autre jusqu’à trouver celui qui nous inspire. Mais contrairement à ce satané Tinder, on peut retourner en arrière, au cas où on aurait zappé inopinément le futur amour de notre vie.

 

Le principe ? On répond à des mini-quiz chronométrés de cinq questions, et le jeu se joue en trois manches. Une fois que l’on a répondu à nos questions, le joueur est invité à répondre, etc., etc, jusqu’à ce que, lassé de deviner des auteurs de citations, on finisse par se causer un peu.

 

Le plus : c’est un peu le “Questions pour un champion“ de l’amour, on peut au moins vérifier le minimum de culture générale de son futurpartenaire (ses bonnes réponses étant affichées.)

 

Le moins : il faut passer en mode premium, comprenez payant, pour éviter les nombreuses publicités qui polluent la navigation et profiter des options cool, comme envoyer un malus (l’autre joueur lira une question floue comme s’il avait bu de la vodka, ou une question sans voyelles…) Enfin, le fait de voir les points peut rendre compétitif, sans compter qu’on est vite tentée de traiter l’autre de “nul“ quand on lui met 13 à 2.

 

L’application Happn, pour les romantiques

 

Ça se murmure déjà dans les meilleurs cercles : Happn, c’est Tinder, mais en moins cru. Si ce dernier cartonne pour les coups d’un soir avec ses célèbres “match“, Happn tente plutôt de faire rêver nos cœurs blasés avec ses “crush“.

 

Le principe : on se géolocalise et hop ! On rencontre des garçons qu’on est censée avoir croisés là, dans la rue, à quelques mètres, dans ce bar du coin, au supermarché, à la boulangerie… Par hasard. Genre. On crushe sur eux, ils crushent sur nous, et vous connaissez la chanson.

 

Le plus : il y a un petit historique des garçons croisés, ce qui permet d’y réfléchir à deux fois (même de changer d’avis), après une crise de zapping compulsif. Au moins, ils ne disparaissent pas dans le cimetière des occasions manquées.

 

Le moins : on “croise“ des gens même quand on est seule, chez soi. Les mystères de la géolocalisation !