Certaines femmes souffrent d’un ou des seins qui descendent trop ou qui présentent un excès de peau. Pour y remédier, le recours au lifting mammaire constitue la principale recommandation du médecin. Toutefois, de nombreux gens s’interrogent encore sur l’efficacité et l’effet de cette procédure chirurgicale. Ce guide vous permettra donc de dissiper vos doutes.
Qu’est-ce qu’un lifting mammaire ?
Le lifting mammaire ou mastopexie consiste en une technique esthétique pour que le sein d’une femme retrouve sa fermeté et son élasticité. L’opération chirurgicale ne s’entreprend donc pas en éliminant ou en gonflant une partie du sein. Il suffit de faire déplacer l’auréole et éliminer la peau excédante afin que le sein remonte. L’opération laisse apparaître au moins une cicatrice, celle qui se trouve au niveau de la jonction de l’auréole avec la peau du sein. De plus, un stigmate vertical s’aperçoit en cas d’excès de tombée du sein. Toutefois, il se dégénère au fil du temps. Enfin, dans le sillon, une autre cicatrice pourrait être nécessaire. Celui-ci se cache facilement sous le sein.
Dans quel cas le lifting mammaire doit-il être entrepris ?
Il n’existe pas de cas où la cure de ptose mammaire doit être réalisé. Cependant, après une grossesse, certaines femmes ont des seins qui tombent d’une manière trop visible. Par ailleurs, la ptose mammaire pourrait survenir suite à une perte de poids importante ou lorsqu’une femme gagne en âge. Le but d’une telle opération consiste donc à retrouver la silhouette féminine qui s’est dégradée à cause de l’un de ces trois facteurs. Certes, on peut remettre en forme avec le fitness. Pourtant, pour gagner du temps, et pour s’assurer du résultat, le recours au lifting mammaire s’avère une excellente alternative.
Le lifting mammaire est-il douloureux ?
Le moment de l’intervention chirurgicale, la patiente ne ressent aucune douleur. Effectivement, cette opération se réalise sous anesthésie générale. Contrairement à ce que l’on croit, la cure de ptose mammaire ne conduit à aucune douleur postérieure intense. Si la patiente détecte un signe nociceptif, cela ne donnera pas lieu à une intensification. Les médecins prescrivent des anti-inflammatoires génériques pour calmer cette légère sensation. Après l’opération, la femme doit se reposer pendant 2 semaines avant de reprendre ses activités professionnelles à condition que celles-ci ne requerraient pas trop de forces physiques. Néanmoins, la patiente ne devrait pas revenir dans les salles et sur les terrains de sport avant deux mois après l’intervention chirurgicale.
Qui se charge d’un lifting mammaire ?
Une raison de plus de ne pas s’inquiéter, c’est que toute opération chirurgicale doit être entreprise par un spécialiste. Le lifting mammaire, à cet effet, est confié à un chirurgien esthétique. Ce personnel de santé doit se doter de toutes les compétences et qualités nécessaires pour diriger et réaliser la procédure. Il sera assisté par des infirmiers formés pour travailler dans un bloc opératoire. Cependant, il faut noter qu’aucune sécurité sociale ne couvre le traitement d’une ptose mammaire. Seule une résection minimale de 300 g par sein pourrait être considérée comme motif de prise en charge. Cela signifie que ni le nombre d’enfants ni la présence de douleurs dorsales préopératoires ne justifient une prise en charge.
Le lifting mammaire : quels en sont les risques ?
Outre le risque afférent à l’anesthésie générale, d’autres dangers doivent faire l’objet d’un plan de maîtrise de risques sanitaires. Entre autres, on distingue le risque d’hématome qui est lié aux poches de sang, de sérome qui correspond aux poches de lymphe, et d’infection qui consiste en une poche de pus. Si ces problèmes surviennent, revenir au bloc désigne la meilleure option. De plus, certains vaisseaux ne sont plus viables suite à la cure de la ptose mammaire. Pourtant, ils assurent la sensibilité de l’auréole. Enfin, il ne faut pas oublier le risque de trouble de cicatrisation même si cela est plutôt rare.