Acheter ce dont nous n’avons pas besoin est une pratique quotidienne, avec des conséquences négatives à différents niveaux. Nous avons entendu dire qu’il n’est plus durable de suivre le rythme, que la planète est proche de l’effondrement, mais nous sommes coincés dans le problème, et en fait, nous devons aller dans la bonne direction, être plus conscients et durables dans notre choix. Est-ce facile ? Eh bien, aujourd’hui, c’est plus qu’il y a quelques années. Mais dans le domaine de la mode, nous sommes encore loin de la transformation nécessaire. Nos habitudes sont bloquées dans une vérité, qui est en fait, un mensonge.
Parce qu’elles nous ont fait croire que les ressources de la planète sont illimitées et qu’il était possible d’avoir un t-shirt pour moins de 5 € et d’acheter un pantalon pour moins de 10 €. Il s’avère que les ressources nécessaires pour que nous puissions acheter ces t-shirts ou pantalons, ou tout autre vêtement, sont limitées, je veux dire qu’elles peuvent s’épuiser. Je sais que cela peut paraître étrange, mais ces pièces que nous achetons ont besoin des ressources de la planète. Un t-shirt, par exemple, a besoin d’espace, de terre, d’eau, voire de beaucoup d’eau et d’un climat spécifique. Et aussi de main-d’œuvre humaine bon marché, de pesticides, de produits chimiques. Le transport et l’emballage, qui seulement cette phase, a un impact énorme, dans la production de déchets et l’empreinte carbone. Et bien d’autres choses encore.
Il serait très positif que nos achats soient tous faits de manière rationnelle et consciente, mais malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe.
Dans les achats impulsifs liés à des facteurs externes, nous avons l’aide des marques de mode qui, à travers des publicités, souvent brillantes, activent nos capteurs, comme un aimant, coincés dans un désir d’acheter, soudainement, peu ou pas rationnel.
Mais indépendamment des raisons, si nous pouvions acheter ce qui est nécessaire et éliminer le superflu, ce seul acte aurait déjà un impact énorme, mais cette fois, positif. Nous devons faire l’achat consciemment, en fonction de la nécessité. Il est essentiel d’aider les gens à comprendre ce qu’ils font mal et de leur fournir une solution pour réaliser les changements que nous devons faire.
Acheter seulement si c’est nécessaire en est un exemple, un mouvement que j’ai fondé précisément pour alerter et augmenter la conscience de soi dans le processus d’achat.
Je fonde ce mouvement sur quatre piliers que je partage :
Les quatre piliers du mouvement sont les suivants, et si nous faisons l’exercice de répondre à certaines de ces questions et de prendre en compte les suggestions, nous ferons de meilleurs choix.
Le premier est la prise de conscience, nous devons reconnaître que le problème n’est pas d’acheter, mais de savoir si l’achat est nécessaire et conscient. Pourquoi est-ce que je l’achète ? À quoi sert-il ? Puis-je reporter cet achat ? Puis-je remplacer cet achat ? Ce sont des questions à se poser.
La seconde est l’équilibre car il est souhaitable de trouver un équilibre dans le comportement d’achat, de trouver l’espace entre le nécessaire et le superflu. Ce que nous voulons éviter, c’est d’acheter le superflu.
En troisième lieu se trouvent les Ressources, les ressources de la planète ne sont pas illimitées lors des achats nous devons privilégier les options les plus durables. Savoir d’où elles viennent, qui les a produites, les matériaux ou ingrédients utilisés sont essentiels à connaître.
Et le quatrième pilier est l’Impact, les décisions que nous prenons sont de notre responsabilité. Tous les choix créent des effets l’extension de l’impact dépend de chacun d’entre nous.
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